Si vous avez déjà ouvert le calendrier liturgique de ce mois de décembre, vous aurez pu constater que, cette année, nous allons nous trouver face à une situation peu habituelle : le 24 décembre tombant un dimanche, comment planifier nos célébrations ? Quid du 31 décembre ?

Cette année, l’Avent commence le dimanche 3 décembre. Ce temps nous mènera ainsi jusqu’au dimanche 24 décembre, 4e dimanche de l’Avent. Cela interroge peut-être nos calendriers des offices pour les fêtes de Noël. Il importe en effet de célébrer le 4e dimanche de l’Avent le matin (non facultatif). Dès le soir, nous commencerons à célébrer la Nativité de notre Seigneur. Le 31 décembre au matin, nous célébrerons la Sainte Famille ; le soir, on priera les premières vêpres de la solennité de Marie, Mère de Dieu.

Ces considérations nous amènent à nous pencher sur les différents formulaires proposés par le Missel romain pour célébrer la solennité de la Nativité. À la date du 25 décembre, nous trouvons :

1. La « Messe de la veille au soir »

Le Missel romain donne l’indication suivante : « On dit cette messe le soir du 24 décembre, soit avant, soit après les premières Vêpres de la Nativité du Seigneur. ». Pendant cette célébration, c’est le premier chapitre de l’évangile de Matthieu (Mt 1,1-25, ou Mt 1,18-25 en lecture brève), la généalogie de Jésus, Christ, fils de David qui est proclamé.

2. La « Messe de la nuit »

Cette fois, le Missel romain indique : « Le jour de la Nativité du Seigneur, tout prêtre peut célébrer ou concélébrer trois messes, pourvu que ce soit au moment marqué pour chacune d’elles. » Pendant la messe de la nuit, c’est une péricope de l’évangile de Luc qui nous est proposée (Lc 2,1-14), elle se conclut ainsi : « Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : “Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime.” »

3. La « Messe de l’aurore »

Pendant la messe de l’aurore, les lectures nous invitent à réfléchir à ce que signifie la naissance du Christ pour nous. Ainsi, nous sommes amenés à lire Isaïe (« Voici ton Sauveur qui vient »), saint Paul à Tite « Dieu nous a sauvés par sa miséricorde » et la venue des Bergers auprès du Seigneur (Lc 2, 15-20) : « Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. »

4. La « Messe du jour »

C’est peut-être celle qui est la plus célébrée dans nos paroisses. Cette fois, c’est le merveilleux prologue de l’évangile de Jean qu’il nous est offert de méditer (Jn 1,1-18) : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire (…).

Ayons à cœur, dans la préparation de nos célébrations de Noël, de nous intéresser à toute la richesse des propositions du Missel pour célébrer la solennité de Noël. « Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux » (Benoît xvi, Homélie du 25 déc. 2007).

M.B.