À l’approche des fêtes pascales, et à la suite des demandes récentes de certains d’entre vous, nous vous prions de prendre connaissance des réflexions et dispositions suivantes au sujet des célébrations liturgiques. La situation sanitaire de ces derniers mois en Belgique a évolué. Il est donc temps d’alléger les mesures spécifiques liées à la pandémie du Covid-19, à l’instar d’autres diocèses belges. Le temps pascal où se déploie une liturgie festive est le moment favorable pour ce faire.
Le principe général pour la liturgie est que les mesures covid sont abrogées, mais que chacune et chacun, à titre individuel, est invité à rester prudent. Les situations pastorales sont bien différentes d’un cas à l’autre. Une célébration eucharistique en maison de repos a un impact sanitaire différent d’un baptême célébré avec une ou deux familles ; un sacrement des malades célébré à domicile n’est pas une messe des jeunes ou une liturgie pour un groupe de catéchèse. Aussi est-il demandé d’évaluer la prudence à maintenir selon l’assemblée concernée et le cadre de la célébration liturgique.
Voici quelques éléments auxquels il faut être attentif :
1. Il n’est plus nécessaire de se désinfecter les mains à l’entrée de l’église ni, pour les prêtres et les diacres et ceux qui distribuent la communion, à l’offertoire et avant la communion.
2. Les bénitiers peuvent à nouveau être remplis ; l’aspersion est autorisée.
3. La collecte est faite au moment prévu selon les modalités habituelles du lieu.
4. Dans la liturgie eucharistique, il est indispensable de veiller à la qualité et à la vérité des signes :
a. la procession des offrandes est permise. En tout cas, la patène et le calice ne seront pas déposés sur l’autel avant l’offertoire.
N.B. : L’usage de la pale (réservé au calice) sur les coupes de communion et les patènes (pain) est libre. Les ciboires sont destinés à conserver la réserve eucharistique et ne remplacent pas les patènes ;
b. le geste de paix est à nouveau proposé ;
c. le geste de la fraction du pain mérite d’être mis en valeur par la fraction d’une grande hostie là où c’est possible ;
d. les concélébrants peuvent boire à la coupe ;
e. la communion est, de manière ordinaire, permise sur la langue ou dans les mains.
5. L’onction d’huile, pour les baptêmes et confirmations ainsi que pour le sacrement des malades, est possible. Elle peut être faite à mains nues.
Les autres mesures restrictives prévues dans les protocoles ne sont plus d’actualité. Il n’est donc plus nécessaire, par exemple, de limiter la proclamation de la Parole de Dieu à une personne ; au contraire, la participation de plusieurs fidèles est recommandée. L’ambon est par ailleurs le lieu ordinaire de la proclamation des lectures, de l’homélie et de la prière universelle.
Nous profitons de ce courrier pour attirer votre attention sur le fait que, depuis le premier dimanche de l’Avent (27 novembre 2022), « la nouvelle traduction du Missel romain sera la seule norme pour les célébrations liturgiques de rite latin en français dans le diocèse » (décret signé le 7 novembre 2022). Il est donc demandé à toutes les paroisses et communautés du diocèse de l’employer.
Ayons à cœur de célébrer dignement dans nos communautés les fêtes pascales qui approchent !
Namur, le 6 mars 2023
+ Pierre Warin
et les membres du Service de Pastorale Liturgique