Comme chaque année à pareille époque, le temps du Carême frappe à notre porte. Cette année, le mercredi des Cendres aura en effet lieu le 17 février 2021. C’est lui qui marque le début du Carême, temps privilégié de préparation au sommet de l’année liturgique, la fête de Pâques où nous célébrerons la résurrection du Seigneur.

À l’heure où nous écrivons ces quelques (trop brèves) lignes, nous ignorons encore quelle sera la situation sanitaire au début du temps du Carême et, par conséquent, comment nous pourrons vivre cette célébration cette année. C’est pour nous l’occasion de remercier les équipes pastorales et liturgiques qui sont à l’œuvre depuis de nombreuses semaines, de nombreux mois pour permettre de vivre sereinement et pleinement les célébrations qui sont permises.

 

Que célébrons-nous le mercredi des Cendres ?

Attardons-nous brièvement sur une particularité de ce temps du Carême, le mercredi des Cendres. Le terme Carême vient du latin quadragesima dies, c’est-à-dire le quarantième jour avant Pâques. Le Cérémonial des évêques définit, quant à lui, le Carême comme suit au numéro 249 : « Le temps du Carême, par son double caractère, dispose à la fois les catéchumènes et les fidèles à célébrer le mystère pascal. »

Le symbole des cendres est ancien : on en trouve plusieurs traces dans la tradition biblique (2 S 13, 19 ; Est 4, 1 ; Jb 42, 6 ; 1 M 3, 47 ; 4, 39 ; Lm 2, 10). Le Cérémonial des évêques 253 ajoute : « Ce signe de pénitence, qui vient de la tradition biblique et que la coutume de l’Église a conservé jusqu’à nous, manifeste la condition de l’homme pécheur, qui confesse extérieurement sa faute devant le Seigneur et exprime ainsi sa volonté de conversion intérieure, conduit par l’espoir que le Seigneur sera pour lui tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour (cf. Ps 102, 8). Ce signe marque le début du chemin de conversion, qui atteindra son terme par la célébration du sacrement de pénitence les jours qui précèdent Pâques. »

Les prières de bénédiction des cendres nous éclairent également sur sa signification, citons-en une : « Seigneur notre Dieu, toi qui ne veux pas la mort du pécheur mais sa conversion, dans ta bonté, exauce notre prière ; bénis les cendres dont nous serons marqués, nous qui venons de la terre et devons retourner à la terre. En nous appliquant à observer le Carême, puissions-nous obtenir le pardon de nos péchés et vivre de la vie nouvelle à l’image de ton Fils ressuscité. »

Comment célébrer cette année ?

Cette année, à l’approche du Carême et soucieux qu’un maximum de diocésains puisse vivre l’imposition des cendres en présentiel en début de Carême, nous vous proposons, avec l’encouragement de notre évêque, dans le document ci-joint, le déroulement d’une liturgie non eucharistique, les cendres pouvant en effet être imposées en dehors de la messe. L’adaptation du rite, transmise par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, y est intégrée.

Il est, dès lors, imaginable de répéter plusieurs fois de suite cette liturgie ou bien de la répéter à plusieurs moments de la journée. Cette liturgie de la Parole peut également être présidée par un diacre.

Monseigneur Warin présidera, quant à lui, trois fois de suite une liturgie de la Parole, à la cathédrale, le Mercredi des Cendres. 45 personnes pourront ainsi vivre cette célébration.

Toute l’équipe diocésaine de liturgie souhaite remercier sincèrement les équipes pastorales et liturgiques qui sont à l’œuvre depuis de nombreuses semaines pour permettre de vivre sereinement et pleinement les célébrations qui sont permises.

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